- "Traboules,
savanes et autres ballades"

« A un certain
moment de la vie, si occupé qu’on soit de l’avenir, la pente à
regarder en arrière est irrésistible. Notre adolescence, cette morte
charmante, nous apparaît, et veut qu’on pense à elle. »
Victor Hugo
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- . La
première guitare
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. Les rues de ma misère
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. Chère
Elise
- . Les
petits vieux
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. Gauguin
- . Amigo
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. L'Africain
- . Le tata
sénégalais
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. Le ciel est bleu, la mer est verte
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. L'aviateur (à Jacques Brel)
- . La gare
déserte
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. La mouche
- . Vincent
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- Paroles et
musique: Pierre Delorme sauf "L'Africain" musique C Gentile
et "La gare déserte" musique C Gentile et P Delorme
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- Photo: F
Bernabeu
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- Mastering :
Frédéric Finand - 2007
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Rééditer
d’anciennes chansons qu’on a écrites il y
vingt-cinq ou trente ans c’est comme ressortir des vieilles
photos d’un tiroir, pour y retrouver des reflets, des instants de sa
jeunesse envolée. Certains de ces reflets ont gardé un je ne sais quoi
de sensible, qui nous touche et qui semble, pour au moins quelques années
encore, pouvoir échapper au temps et à la disparition.
Avec
les chansons c’est un peu comme avec les vieilles photos, chacune nous
ramène à un moment de la vie.
La
vie justement, c’est ce qu’on voudrait bien trouver encore dans ces
chansons, découvrir quelque chose de vivant en elles, comme un feu qui
couverait sous la cendre et qu’un moindre souffle peut faire briller
encore, même longtemps après.
Je
me souviens que lorsque j’enregistrais ces chansons, avec des amis
musiciens, j’essayais de privilégier la spontanéité, de capter un peu
de vie, en pensant à plus tard justement et en
me disant qu’il faudrait que ces chansons-là puissent garder toujours
quelque chose de vivant en elles. C’était une sorte de pari, même de défi,
mais en les écoutant aujourd’hui je me dis que si c’était à
refaire, je referais exactement la même chose.
Pierre Delorme
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