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- il y avait toujours
des enfants
- dans ce petit coin de
vent triste
- à l’ombre d’un
talus très nu
- surmonté d’un
vieux mur oblique
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- restait le butoir
d’une ancienne voie ferrée
- où s’était garée
la locomotive imaginaire
- de l’enfance et le
vent pensif et lent
- tournait autour de
son fantôme
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- aujourd’hui je suis
revenu voir
- si c’est toujours
la même souffrance
- légère et tendre de
s’asseoir
- au pied du talus
quand le soir descend
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- je n’ai surpris
qu’une petite fille elle danse
- toute seule on ne
l’attend nulle part
- personne ne sait
comment elle s’appelle
- ni quel dieu lui fit
don de ses ailes
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(ces lieux abandonnés)
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- Jean- Claude
Pirotte
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